mardi 30 novembre 2010

La politesse ne paie pas

Sitôt le principe d'une extension de mon séjour sénégalais accepté ici, j'ai voulu passer un coup de fil à mon ancien n+1 européen pour lui annoncer que je serai vraisemblablement un peu en retard. Il a dit que ça l'embêtait évidemment, mais qu'il était passé par là et qu'il comprenait. On a raccroché en étant bien d'accord que c'était un appel totalement informel et de politesse, qu'il fallait respecter les convenances et attendre que Deng Xiaoping (mon n+1) parle à Christine Boutin (n+2), qui transmette la demande à Pat Robertson (n+2 aussi, mais Europe) qui enfin viendrait lui annoncer la mauvaise nouvelle. A vue de nez, probablement encore une semaine d'attente avant de devoir jouer la suprise.

Et puis j'ai reçu cet email deux jours plus tard, laconique: "J'ai parlé avec Pat Robertson, on a vraiment besoin de toi dès janvier. Rappelle moi ou dis-moi quand je peux t'appeler."

La leçon que je retiens, c'est comme pour Wikileaks: tout ce qui est dit de manière informelle un jour pourra être retenu contre vous. Il va désormais falloir jouer serré.

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