dimanche 8 août 2010

Air Afrique

Or doncques, nous voici enfin en route pour le Nigeria. En tout cas nous sommes à l'aéroport, car notre vol de 0H55 a déjà une heure et demie de retard. Encore heureux qu'on a droit au business lounge. Je me vautre sur un canapé, j'essaie de dormir un bout. Le décollage se fait finalement à presque 3h. Sur la douzaine de vols effectués depuis un mois et demi, un seul il me semble est jamais parti à l'heure.

Nous atterrissons vers 9h à Accra. Comment un Airbus ou Boeing parcourt-il 2000kms en 5 ou 6 heures alors qu'en Europe il le fait en moitié moins de temps, je l'ignore. On nous attend à la descente pour nous dire qu'il nous faut récupérer et réenregistrer nos bagages, mais que comme le transit est de 5 heures, l'enregistrement n'est en fait pas ouvert. Pouvons nous attendre dans le lounge local? Non, car il nous faut d'abord enregistrer les bagages, nous resterons donc deux heures à patienter dans un couloir. C'est ubuesque.

Au retour ce sera vaguement plus confortable - on nous laisse prendre nos affaires au salon affaires en attendant l'ouverture de l'enregistrement- mais pour y arriver notre accompagnant ne trouve rien mieux que nous conduire à travers la douane -je n'ai pas de visa, mais personne ne demande rien-, sortir du terminal des arrivées, re-rentrer dans le terminal des départs et, enfin accèder au susmentionné salon, distant d'environ 50m de notre point de départ à la sortie d'avion si l'on s'était contentés de remonter le couloir. A l'enregistrement on nous demande de remplir une fiche de douane (je n'ai toujours pas de visa, mais ça ne choque personne) et on pèse les bagages sur une antique balance de boucher à l'autre bout des comptoirs. Je précise qu'à part ce détail l'aéroport d'Accra ressemble à une aérogare comme on en verrait en Europe, propre et pleine de magasins duty free raisonnablement approvisionnés.

Je ne cherche pas à comprendre, j'accepte, mais tout ça ne me paraît pas super bien organisé.

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