samedi 22 mai 2010

Premier de la classe

Je m'endors avec le blues, le blues me réveille à 5h du matin. Du coup j'appelle pour souhaiter un bon anniversaire à mon paternel, et ça va un peu mieux.

Et boulot, boulot, boulot à nouveau. Ou plutôt process, process, process comme hier. Deng adore vraiment ce mot, je me demande si c'est un tic. La journée se finit que je dois foncer à l'aéroport prendre mon vol du retour. Et là coup de bol, je retrouve une Polonaise croisée plus tôt dans la journée au bureau: elle bosse aux ressources humaines ET elle est mignonne. Sachant que je n'ai toujours aucune nouvelle de mon contrat et de mes conditions de relocation, je me concentre sur l'option 1.

Bon, première nouvelle, qui n'en est plus vraiment une: en Afrique, une heure dure deux heures. Il ne faut pas être pressé. Ok merci, ça m'aide à fond. Mais encore? Elle m'enverra un mail explicatif à son arrivée, si elle arrive. Et à elle de m'expliquer son mauvais passif avec Air France, qui la dernière fois a mis 3 jours pour la ramener à bon port: avion cassé (une nuit sur le tarmac), deuxième avion pas vaillant (décollage prévu le lendemain mais 4h d'attente aussi sur le tarmac), et connexions ratées à Charles-de-Gaulle. Bad karma.

Embarquement. Fauteuil qui ne marche pas, steward affairé: "Je suis désolé, ils n'ont pas pu le réparer à l'escale, je vous le mettrai manuellement en position allongée après le dîner, pour que vous puissiez dormir." Euh, ok, bon, visiblement le mauvais karma est contagieux. Cinq minutes plus tard, retour du stewart "la classe affaire étant complète, le capitaine a décidé de vous placer directement en First."

Jackpot!

Pour les 99.9% de la population qui se partagent 50% des richesses mondiales, sachez que le principal objectif de la First Class est de faire sentir aux gens vraiment riches qu'ils valent mieux que tous ces businessmen qui doivent encore bosser pour vivre. La First, coco, te fait sentir comme un prince. Quatre pingouins pour servir 8 places. Sauternes 1996 pour accompagner mon foie gras. Et quelqu'un POUR ME FAIRE MON LIT ET ME BORDER quand je veux me coucher. Si la Superfirst existe un jour, le seul truc qu'ils pourront rajouter à mon avis sera d'avoir une des hôtesses (ou steward) pour me tenir chaud. Parce que le jus d'orange pressé au réveil, on l'a déjà. Good karma.