mercredi 15 septembre 2010

Zai zai zai zai

Deng Xiaoping m'avait prévenu que l'aéroport de Ouaga était assez unique. Effectivement, je ne suis pas déçu: c'est un peu comme si le batîment avait été soufflé par une explosion et qu'il n'en resterait que les quatre murs et le toit. On pourrait arguer qu'il est en (re)construction, mais il n'y a pas ou peu d'échafaudages.

Une petite table en bois est posée à l'entrée, où deux douaniers contrôlent les papiers des voyageurs avant le coup de tampon du guichet (en bois) situé 3m plus loin. La récupération des bagages se fait dans un... hmmm.... hangar au milieu duquel est posé un tréteau de 30cm de haut. Au bout de 10 minutes, deux hommes tirant une gigantesque cariole de bagages entrent dans la pièce et commencent à les décharger devant nous. C'est finalement plus simple et aussi plus rapide que le tapis roulant de l'aéroport de Dakar (ou de Ciampino, maintenant que j'y pense).

Arrivés à l'hotel, Joe Dassin passe en boucle dans la stéréo du lobby. A 18h00, le soleil se couche déjà.

Bienvenue au Burkina!

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